Association Théosophique Contre les Fondamentalismes Religieux
La société multiculturelle est un échec.
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Le Conseil Constitutionnel a validé la loi. Sa motivation se résume à trois points fondamentaux:

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    LE SOUFISME, qu’est ce que c’est ?
    Michel Malherbes, Les Religions de l’Humanité, pages 192-194 Ed. Critérion

    Le soufisme est le mysticisme de l’Islam. Comme tel, il a la particularité d’exister aussi bien dans l’Islam sunnite que dans l’Islam chiite. Décrire le soufisme est une tâche redoutable. Comme tout mysticisme, il est avant tout une recherche de Dieu et son expression peut prendre des formes très différentes. D’autre part, par ses aspects ésotériques, il présente des pratiques secrètes, des rites d’initiation, eux aussi variables selon les maîtres qui l’enseignent.

    Bien que le soufisme se veuille rigoureusement musulman, l’Islam traditionnel, sunnite et chiite, considère le soufisme avec la plus grande méfiance.

    En Iran, la grande majorité des mollas y est vivement opposée et dans l’Islam sunnite, la plupart des Ulema sont beaucoup plus intéressés par la lettre du Coran et ses interprétations juridiques que par les spéculations des soufis auxquelles ils trouvent une odeur de soufre. Cette opposition généralisée contribue à la discrétion du soufisme.


    L’islam se présente comme « Norme supérieure » pour les hommes, afin qu’ils dépendent de sa guidance, qu’ils soient soumis à ses commandements et qu’ils se conforment à ses ordres et à ses interdits. Il n’a jamais été pour eux une simple recommandation parallèle au Décret divin. Il est le juge qui tranche entre les adorateurs d’Allah sans distinction, selon « la balance de l’équité», dans l’élévation ou dans l’abaissement.

    Ainsi a été l’Islam que les musulmans regardaient avec respect et grandeur, n’aimant que ce que l’Islam aimait et ne répugnant qu’à ce que l’Islam répugnait, faisant fi du désir de leur ego (nafs), de la passion des autres, et surtout des incitations tendancieuses des haineux.
    Ceci a duré jusqu’aux temps présents, jusqu’aux confins résiduels de ces temps où Allah nous a envoyé des gens qui ne reconnaissent pas ce Droit Sacré et cette soumission pure, mais pensent que l’islam doit s’adapter aux bouleversements présents et à l’évolution temporaire : ils n’acceptent alors que ce qui s’en accommode et rejettent le reste.

    Encore une fois, il est question de la supériorité de l'islam sur toute religion ou culture. Quel coté vers lequel ils se tourneront, les occidentaux seront confrontés au même danger.

    En outre le soufisme n’a aucune unité. Chaque maître se constitue une cohorte de disciples attirés par la réputation de son enseignement. Tout au plus, ces maîtres déclarent se rattacher à une " confrérie ", elle même fondée par un célèbre soufi des siècles passés ; personne ne vérifie une quelconque orthodoxie de l’enseignement donné, du moment qu’il se réfère à l’Islam.

    L’importance de cet Islam secret n’en est pas moins remarquable. Historiquement, il a joué un rôle de premier plan dans la naissance des déviations du chiisme que sont l’Ismaëlisme et la religion druze. En littérature, il a profondément inspiré certaines des oeuvres arabo-persanes les plus remarquables comme les Contes des Mille et Une Nuits ou le poème d’amour deLeyla et Majnoun.

    C’est cependant par sa spiritualité que le soufisme est le plus original. Dans la conception soufie, l’approche de Dieu s’effectue par degrés. Il faut d’abord respecter la loi du Coran, mais ce n’est qu’un préalable qui ne permet pas de comprendre la nature du monde. Les rites sont inefficaces si l’on ignore leur sens caché. Seule une initiation permet de pénétrer derrière l’apparence des choses. L’homme, par exemple, est un microcosme, c’est-à-dire un monde en réduction, où l’on trouve l’image de l’univers, le macrocosme. Il est donc naturel qu’en approfondissant la connaissance de l’homme, on arrive à une perception du monde qui est déjà une approche de Dieu.

    Selon les soufis, toute existence procède de Dieu et Dieu seul est réel. Le monde créé n’est que le reflet du divin, " l’univers est l’Ombre de l’Absolu ". percevoir Dieu derrière l’écran des choses implique la pureté de l’âme. Seul un effort de renoncement au monde permet de s’élancer vers Dieu: " l’homme est un miroir qui, une fois poli, réfléchit Dieu ".

    Le Dieu que découvrent les soufis est un Dieu d’amour et on accède à Lui par l’Amour : " qui connaît Dieu, L’aime ; qui connaît le monde y renonce ". " Si tu veux être libre, sois captif de l’Amour. "

    Ce sont des accents que ne désavoueraient pas les mystiques chrétiens. Il est curieux de noter à cet égard les convergences du soufisme avec d’autres courants philosophiques ou religieux: à son origine, le soufisme a été influencé par la pensée pythagoricienne et par la religion zoroastrienne de la Perse ; l’initiation soufie, qui permet une re-naissance spirituelle, n’est pas sans rappeler le baptême chrétien et l’on pourrait même trouver quelques réminiscences bouddhistes dans la formule soufie " l’homme est non-existant devant Dieu ".

    Même diversité et même imagination dans les techniques spirituelles du soufisme : la recherche de Dieu par le symbolisme passe, chez certains soufis, par la musique ou la danse qui, disent-ils transcende la pensée ; c’est ce que pratiquait Djalal ed din Roumi, dit Mevlana, le fondateur des derviche tourneurs ; chez d’autres soufis, le symbolisme est un exercice intellectuel où l’on spécule, comme le font les Juifs de la Kabbale, sur la valeur chiffrée des lettres ; parfois aussi, c’est par la répétition indéfinie de l’invocation des noms de Dieu que le soufi recherche son union avec Lui.

    Le soufisme apporte ainsi à l’Islam une dimension poétique et mystique qu’on chercherait en vain chez les exégètes pointilleux du texte coranique. C’est pourquoi ces derniers, irrités par ce débordement de ferveur, cherchent à marginaliser le soufisme. C’est pourquoi aussi les soufis tiennent tant à leurs pratiques en les faisant remonter au prophète lui-même: Mahomet aurait reçu, en même temps que le Coran, des révélations ésotériques qu’il n’aurait communiquées qu’à certains de ses compagnons. Ainsi les maîtres soufis rattachent-ils tous leur enseignement à une longue chaîne de prédécesseurs qui les authentifie.

    Cette légitimité par la référence au prophète n'entraîne cependant pas d'uniformisation du mouvement soufi : les écoles foisonnent et chacune a son style et ses pratiques. Ces écoles sont généralement désignées en français sous le nom de confréries. Avant de procéder à l'étude de quelques unes d'entre elles, il faut toutefois garder à l'esprit que les confréries sont devenues, non pas une institution, mais au moins une manière de vivre l'Islam si généralement admise que toutes sortes de mouvements, mystiques ou non, se parent du titre de confrérie pour exercer leurs activités. Qu'on ne s'étonne donc pas de rencontrer parfois des confréries fort peu mystiques à la spiritualité rudimentaire, bien éloignée des spéculations élevées qui ont fait du soufisme l'une des composantes majeures de la spiritualité universelle.

    Notes de l'AFCFR

    On ne peut pas comprendre l'action de l'AFCFR si on ne se réfère pas à l'ésotérisme et au gnostocisme. En effet, ces philosophies prônent le développement des consciences en recommandant aux individus qui sont attirés par la quête spirituelle de ne jamais se complaire dans une attitude imitative face aux enseignements d'un maître. Rien ne peut être assimilé si la lumière ne provient pas de l'intérieur des êtres. En ésotérisme, on appelle cela l'alliance de la tête et du coeur. En clair pour réussir une quête spirituelle, il faut la liberté de conscience et un minimum d'intelligence. Nous pouvons donc considérer que le soufisme représente la version gnostique de l'islam qui recommande la recherche intérieure et rejette la soumission à Allah et à ses représentants autodéclarés.

    le soufisme reprend le vocabulaire gnostique et en affirmant que l'homme est un microcosme, c'est à dire une entité pensante par elle même, elle se met contre elle les croyants intellectuellement peu développés pour lesquels Allah crée les pensées, les intentions, les sentiments. Selon l'affirmation de Mahommet, le musulman ne serait qu'un pantin de Dieu. Or nous avons vu qu'il n'en est rien et on invite les musulmans raisonables à s'insurger et à reprendre leur autonomie sans pour autant abandonner leur foi envers Allah.

    Dans le passé, les courants gnostiques se sont toujours heurtés au fondamantaliste chrétien, et ont été pourchassés et éliminés comme les cathares. Parce que les gnostiques professent que la connaissance de Dieu ne peut se faire que de façon intime et que nul imam ou prêtre ne peut s'interposer entre les âmes et leur Créateur. Ce que semble confirmer la Science moderne.
    Le défi qui se profile à notre futur proche, c'est de surmonter les faiblesses des mentalités, de les faire évoluer le plus rapidement possible afin de parer à l'épisode sanglant qui se prépare.